Les zones humides, zones de grand intérêt écologique
Les zones humides sont de grand intérêt écologique. Elles se sont malheureusement raréfiées au cours du 20e siècle : assèchement des marais, urbanisation, drainage, agriculture intensive, exploitation des fonds de vallées, ...
Les zones humides favorisent la présence des syrphes
Les larves de certaines espèces sont aquatiques leur présence témoigne souvent de la bonne santé de l’écosystème. Celle de l’éristale tenace (eristalis tenax) dépollue même les milieux aquatiques des micro-organismes.
Eristalis tenax larve
Eristalis tenax adulte
Les larves de syrphes sont susceptibles d’être rencontrées dans différents compartiments de l’écosystème :
Les microphages (en bleu) se nourrissent de micro-organismes dans le milieu aquatique.
Les prédatrices (en rouge) se nourrissent notamment d’autres insectes sur les plantes.
Les phytophages (en vert) se nourrissent de plantes ou de fragments végétaux.
Et sur le terrain…
Parmi toutes les espèces observées sur la ferme, 2 ont été recensées uniquement dans la zone humide.
Les larves de l’espèce Xanthogramma pedissequum qui se nourrissent de pucerons élevés par les fourmis.
Les larves de l’espèce Myathropa florea, connue sous le nom de « syrphe tête de mort » en raison du dessin présent sur le thorax des adultes, qui sont aquatiques et vivent dans les cavités humides des arbres.
Xanthogramme pedisequum
Myathropa florea